Maintenant que la science a exposé les problèmes, comment devons-nous agir ? Quoi de mieux que l’art, un langage universel, pour aborder le sujet ?Par des métaphores et des images fortes, par l’émotion et la matière, l’art contemporain aborde l’écologie au sein d’un parcours thématique, intime et introspectif intitulé MANA, qui veut dire en langue bambara plastiques.Conscientes de l’urgence environnementale, deux jeunes artistes engagées, Mariam Niaré et Korka Kassogué, alertent sur l'état actuel de la planète et offrent, chacune à sa façon, matière à réflexion sur nos modes de consommation, avec douceur et sans donner de leçon.
L’une dénonce à travers des clichés esthétiques et féériques, mais qui restent fondamentalement tristes… Ces derniers décrivent un passage sombre dans la vie personnelle de l’artiste, ayant elle-même été victime de la pollution de l’air, qui a dégradé son état de santé.
L'autremagnifie des déchets plastiques. Avec elle, rien ne se perd, tout se transforme. Son travail, essentiellement dirigé vers l’éco-design, est le reflet de sa personnalité ainsi que de sa recherche personnelle, marquée par la volonté de sortir de l’ombre pour atteindre la lumière.
Dans une ambiance rythmée et colorée, cette exposition offre une expérience hypnotique, proposant un regard nouveau sur cette période importante de nos vies à tous.Inédites et originales, les œuvres de Mariam traitent de la pollution atmosphérique et de l’impact de l'espèce humaine sur son environnement et sa santé, tandis que les œuvres de Korka symbolisent la conscientisation du public au recyclage et l'invitent au geste du tri. Leurs œuvres deviennent des objets d’affirmation, suscitant une symbolique de combat et d’éthique que nous devrions tous adopter.L’exposition MANA, qui traite de la matérialité, nous aide à réfléchir à ce que nous pouvons faire, mais aussi à diffuser un message anti-gaspillage et à mettre l’environnement au premier plan des préoccupations.À la vue de tous, sans nul doute, elle fera son effet.